Wilfrid Lupano (Scénario) Paul Cauuet (Dessin) Jérôme MAFFRE (Couleurs)
C'est la fête à Montcoeur ! Le maire a décidé d'organiser un « pique-nique de l'amitié et du vivre-ensemble ». Hélas, le vivre-ensemble a du plomb dans l'aile, ou plutôt un pic à brochette dans les fesses. Celles du maire, en l'occurrence, victimes d'une agression de Berthe, l'ancienne amante de Mimile.
La fête est donc de courte durée, d'autant qu'on apprend bientôt la mort d'Armand Garan-Servier, le patron de l'entreprise qui porte son nom.
À son décès s'ajoutent d'ailleurs plusieurs incendies inexpliqués qui ne font qu'attiser les tensions déjà palpables dans le village...
De son côté, à Paris, Antoine participe à la manifestation du 1er mai, où il s'oppose à la violence d'un militant des « black blocs », avant de se retrouver à l'hôpital après une charge policière musclée. Et il n'est pas au bout de ses peines...
L'événement lui vaut également une empoignade avec Pierrot, venu lui rendre visite. Un accrochage symbolique, qui témoignerait presque de l'impossible réconciliation au sein de la grande famille de la gauche...
Lupano et Cauuet signent un nouvel épisode jubilatoire des Vieux Fourneaux, une série qui concilie engagement social affirmé et conscience politique éclairée, le tout servi par un humour joyeux et un humanisme contagieux.
Les Vieux Fourneaux - Chauds comme le climat
Roxane Marie GALLIEZ - Seng soun RATANAVANH
Tandis que Grand-Père danse lentement, Miyuki veut jouer, lui apporter du thé, prendre soin de lui. Mais Grand-Père aimerait méditer tranquillement. « D’accord, alors apprends-moi à méditer avec toi », lui demande la petite fille. Et les voilà qui dégustent le thé sans parler, marchent lentement, regardent l’eau de la rivière, un nuage dans le ciel, l'eau qui glisse et le ciel comme si c’était la première fois. Et la journée déroule ses heures, Grand-Père se tait, Miyuki s’agite, Grand-Père respire une rose avant qu’elle ne range ses pétales pour la nuit, Miyuki se demande quand va-t-on commencer à méditer. Quand ? « Mais, Miyuki, nous avons médité toute la journée. »